Un bel article dans le magazine “VITISBIO” (n°13) nous concerne et plus précisément sur le GAEC Pioch Farrus, coopérateur à la cave coop.
En effet cet article met en lumière notre volonté d’être essentiellement en bio à plus ou moins long terme, en s’appuyant sur la qualité des produits pour développer la gamme.
On fait un petit point :
Brice Salic, membre du GAEC Pioch Farrus, engage son vignoble en bio en 2018 par cohérence avec ses choix de consommation.
Avec ses 1600 à 1800 hL d’apport, ce GAEC devient la locomotive de la cave coopérative, en transition vers le bio.
Aujourd’hui, la cave est constituée de 55 adhérents sur 350 ha et compte 7 vignerons engagés en bio sur 70 ha et d’autres y réfléchissent.
Les conversions concernent surtout les jeunes de moins de 45 ans : c’est le renouveau de notre cave coop. Aller vers des signes de qualité environnementaux comme le bio est une nécessité pour se démarquer. Le principal frein est la garantie de valorisation qui n’est pas assurée en cette période transitoire de conversion.
Il faut augmenter les volumes en bio et bien s’installer sur ce marché pour pouvoir mieux se projeter.
Les volumes en bio vont passer de 200 hL en 2019 à 2000 hL en 2021.
En 2020, avec plus d’engagements en bio, nous avons fait des travaux afin d’avoir un quai dédié aux bio et un autre aux conventionnels.
Nous avons ensuite une cuverie suffisamment diversifiée et avec de petits contenants pour gérer les différents flux de vins bio et conventionnels.
Brice Salic conclut par : “Ma première bonne idée est d’être passé en bio. Je crée de la main-d’œuvre. C’est positif pour le tissu social local. Trois à quatre familles vivent à travers le GAEC”.
Et enfin, Luc Flache (notre directeur) finit par :
“Si les caves coopératives parvenaient à se débarrasser de leur image industrielles, et accéder aux marchés de cavistes ou magasins spécialisés, nous pourrions valoriser dès la conversion les raisins bio.
Nous faisons tout pour inverser cette tendance et valoriser l’image des coopératives agricoles.”